Ma première visite sur le terrain avec World Vision Sénégal !

Mercredi 11 juillet 2018 - 12:42

Ma première visite sur le terrain avec World Vision Sénégal !

Bonjour à tous, je suis Raphaële Vauconsant, fraichement arrivée en avril chez World Vision France, en tant que Responsable des Relations Extérieures. Je suis basée à Paris et ai pour mission d’accroitre la visibilité et la notoriété de notre association en France. Je m’adresse principalement aux médias et fait en sorte que le travail développé par nos équipes dans le monde soit mieux connu du grand public et de nos partenaires stratégiques.

Quelques semaines après avoir rejoint les équipes de World Vision France, j’ai eu la chance de participer à un voyage dans nos programmes au Sénégal. Delphine Saulière et Jacques Bonnet, membres de notre Conseil d’Administration, Camille des Boscs, notre Directrice Générale et Alexandra Fouilloux, Chargé de programmes, étaient également présents pour cette visite sur le terrain. Nous avons passé une semaine tous les 5, à sillonner le Sénégal à la rencontre des employés de World Vision et à la découverte des programmes mis en place dans les régions de Kaffrine et Tambacounda. Nous avons eu la chance d’être accompagnés pendant ce séjour par Diegane Ndiaye, Directeur des Opérations de World Vision Sénégal.

Notre arrivée à Dakar s’est très bien passée - la température ambiante agréable, le sourire des sénégalais et l’air de la mer furent bien accueillants. Nous ne savions pas encore que la « fraicheur » affichée au thermomètre de la capitale était bien plus clémente que celle que nous allions connaitre plus tard à Tambacounda.

Après une journée à Dakar, où nous avons eu l’opportunité de rencontrer les équipes de World Vision Sénégal et de déjeuner avec Thérèse Diatta, Présidente du Conseil Consultatif de World Vision Sénégal, notre équipée a pris la route pour Kaffrine. Après une présentation par Seydou Damba, Manager des programmes de World Vision à Kaffrine et à Mbirkelane, des programmes de développement zonaux (APs) de son cluster, nous sommes partis à la rencontre des communautés. Cette première expérience d’échanges avec les enfants et leurs familles, fut pour moi un moment fort en émotions. A Mabo, nous avons pu nous entretenir avec un groupe d’AVEC (Association Villageoise d'Epargne et de Crédit), ainsi qu’avec les adolescents responsables du Comité Local de Protection des Enfants. Nous avons également visité une Case des Tout-Petits. 

Ces différentes rencontres m’ont fait prendre conscience de la réalité du terrain, des conditions de vie des populations locales mais surtout du dévouement du staff de World Vision Sénégal. J’ai été très touchée par l’implication des équipes de World Vision Sénégal et la volonté de bien faire. Venir en aide aux enfants les plus vulnérables est la mission première de chaque membre du staff et leur énergie pour atteindre cet objectif est palpable. Les facilitateurs connaissent parfaitement les familles et les enfants des programmes dans lesquels ils travaillent - ils sont au plus près des communautés, comprennent leurs besoins et contribuent ainsi à leur bien-être.

 

Après Mabo, nous avons repris la route vers Tambacounda et avons passé 3 jours dans l’AP de Netteboulou. Après avoir échangé avec les équipes de Joseph Diédhiou, Manager des programmes de World Vision à Tambacounda, nous avons eu la chance de rencontrer les membres du Comité de prévention et de gestion des risques de catastrophes et avons visité une banque céréalière. Nous avons également pu échanger longuement avec les femmes responsables du poste de santé de Dar el Salam et prendre part à un cercle de solidarité pour femmes enceintes. Enfin, le club d’enfants du village nous a accueilli dans l’école du village, pour nous présenter les actions de sensibilisation qu’ils ont commencé à mener dans la région.

Les visites de cet AP furent, comme à Mabo, très riches tant professionnellement qu’émotionnellement. Le travail dans le cluster de Tambacounda est moins avancé qu’à Mabo, il était donc très intéressant de voir les différences entre les deux APs, et de constater que le dévouement des équipes est toujours aussi fort, au tout début comme en cours du processus des programmes de développement.

Cette partie du voyage était particulière pour moi car j’ai eu la chance de rencontrer mon filleul, sa famille et sa communauté. Nous avons été accueillis comme des princes dans le village d’Ibrahima, mon filleul ! C’était très touchant de voir toute la communauté se réunir autour de nous et de célébrer notre rencontre par des danses et des chants. Je suis émue, aujourd’hui encore, d’avoir pu voir Ibrahima et échanger avec sa maman. Il est certain que notre rapport est à jamais transformé et quand désormais j’écrirai à mon filleul, je me représenterai mieux la façon dont il vit et les personnes qui l’entourent.

Je suis revenue en France avec l’intime conviction que le travail effectué sur le terrain a un impact majeur sur les communautés locales qui bénéficient de l’aide de World Vision. Bien plus que du matériel, les équipes transmettent de réelles compétences aux populations. Compétences qui un jour leur permettront de devenir complètement autonomes. Le dévouement des équipes est très marquant et on ressent la volonté du staff d’œuvrer chaque jour à la protection de l’enfance. Le travail effectué est remarquable ! Grâce à ces rencontres, je me sens aujourd’hui plus forte pour exprimer, ici en France, à quel point le travail que nous développons sur le terrain, sert à l’amélioration des conditions de vie des plus vulnérables et que nous répondons par des moyens très concrets aux besoins des familles les plus démunies.

Cette première visite a été très enrichissante et je suis enchantée d’avoir commencé par le Sénégal ! Il est important que nous puissions voir comment les programmes de développement sont mis en place et l’impact de nos actions auprès des enfants. En tant que communicante, ma mission d’accroitre la visibilité de notre association prend tout son sens. Je pense qu’il est capital que les journalistes aient l’opportunité de rencontrer, en direct dans les AP, les personnes impliquées dans nos programmes. Discuter avec les communautés est le meilleur moyen de comprendre le travail unique mis en place par World Vision. J’espère ainsi pouvoir travailler bientôt avec World Vision Sénégal et revenir en compagnie de partenaires stratégiques français, afin que vous puissiez montrer à quel point le travail que vous développez chaque jour est de très grande qualité et mérite d’être connu du plus grand nombre !

Par Raphaële Vauconsant, Responsable des Relations Extérieures de World Vision France