Protection et Participation Des Enfants
Ce que nous voulons faire:
Nous voulons que tous les enfants sachent qu'ils sont aimés de Dieu et de leurs voisins et qu'ils soient pris en charge, protégés et participent aux décisions qui les concernent et leur vie. Nous travaillons dans ce sens en:
-assurant que les familles et les communautés comprennent les droits de l'enfant ;
-aidant les familles à comprendre l'importance de l'enregistrement des naissances ;
- nous assurant que les enfants vivent dans des familles et des communautés sûres avec des lieux adéquats pour jouer et se développer ;
- nous assurant que les enfants sont respectés et autorisés à participer aux décisions qui les concernent ;
-nous assurant que les enfants entretiennent une relation positive avec leurs pairs, les membres de la famille et les communautés ;
-aidant les enfants à grandir dans leur découverte de l'amour de Dieu dans un environnement qui leur donne cette liberté.
Quel est le problème?
Certaines croyances culturelles et religieuses néfastes, associées à des obstacles socio-économiques, mettent parfois les enfants en danger. Les mutilations génitales féminines, les mariages d'enfants et le problème d’enregistrement des enfants à la naissance constituent des formes d’abus contre eux.
Comment World Vision aborde-t-il les problèmes?
Nous réunissons les parents, les membres de la communauté et les chefs religieux pour qu'ils se familiarisent avec les problèmes auxquels font face les enfants dans leurs communautés et les équipons pour qu'ils prennent les mesures qui s'imposent. Et, pour améliorer les relations familiales, nous fournissons aux parents et aux leaders religieux une bonne compréhension du rôle de la famille et de l’éducation.
Est-ce que cela marche?
La COVID-19 est plus qu’une crise sanitaire. Pour y remédier, il faut un effort coordonné et renforcé de toutes les parties prenantes, avec un leadership fort des gouvernements des pays, des donateurs bilatéraux, des ONGs et bénéficiaires. La seule façon de relever ces défis auxquels nous sommes confrontés est de travailler dans l’unité – ensemble.
Cette année avec la pandémie de la COVID-19 au Sénégal, une étude portant son impact sur les couches les plus vulnérables de la société à savoir les enfants et les jeunes a été menée pour voir comment la crise sanitaire a affectés ces derniers dans leur développement et leur bien-être. Un projet de consultation des enfants a été menée au niveau de nos zones d’intervention en vue d’explorer les points de vue et les expériences des enfants et des jeunes liés à la pandémie de la COVID-19 et les principales recommandations qu’ils ont à l’intention des gouvernements, y compris les stratégies que les enfants ont initiés pour soutenir leurs pairs et leurs communautés à être protégés des Violences, Abus, Négligence et Exploitation (VANE).
L’étude des répercussions de la COVID-19 sur la vie des enfants a permis de relever que les principaux faits marquants à ce propos sont liés aux mesures sanitaires, administratives et juridiques édictées par les autorités. Cette situation a créé des changements profonds dans les modes de vie et les rapports interpersonnels, tant au sein de leurs familles qu’avec leurs pairs et les autres membres de la communauté (augmentation de la charge de travail domestique pour certains, solitude et stress pour d’autres, modification des réflexes de rapprochement physique…). Mais à travers des dynamiques associatives et communautaires, les enfants ont participé à leur manière à la riposte contre la COVID-19 en prenant part à des actions de sensibilisation, de fabrication artisanale d’équipements de lavage des mains ou la fourniture de produits d’hygiène au sein de leurs communautés. L’étude a révèle que l’impact sanitaire, social et économique de la COVID-19 a perturbé l’environnement dans lequel les enfants grandissent et se développent. Ainsi pour 16% des enfants, les cas de violence ou d’abus sur des enfants ont été notés au sein de leurs communautés.
Dans le même ordre d’idées, 15% d’entre eux font état d’une augmentation de la violence dans la sphère domestique, et 41 % se sentent en danger durant cette période de pandémie de la COVID-19. Le vécu de menaces ou de sollicitations indécentes par 10% des enfants constitue aussi un autre élément de préoccupation conjugué aux effets pervers de la fréquentation des réseaux sociaux sur Internet. En effet, 10% d’entre eux ont eu accès à du contenu audiovisuel inapproprié sur Internet, et 4% ont au moins une fois reçu du contenu inapproprié ou ont été sollicité par un tiers pour envoyer des photos indécentes ou faire des choses qui les mettent mal à l’aise. L’étude a aussi révélé que le contexte de la pandémie a été aussi une opportunité pour les enfants eux de montrer leur savoir-faire. A travers les activités de distribution de masques, de gels hydro-alcoolique, de savon suivie de démonstrations, les affiches, le soutien des agents dans les marchés hebdomadaires pour sensibiliser les populations ou encore l’appui à la distribution de vivres, les enfants ont contribué d’une manière appropriée à leur âge a la lutte contre la pandémie de la COVID-19.
*Chiffres de 2020